Documents FERRAND, Laure 6 résultats

Cet article (qui sera suivi d'une seconde partie dans un numéro suivant) est dédié à l'analyse sociologique de la manière dont se fait la socialisation professionnelle des jeunes travailleurs sociaux. Basé sur la réalisation de deux recherches, il fait état de trois mécanismes à l'œuvre dans le travail social actuel : le décalage entre l'idéal et le réel, le bricolage du quotidien et la course « après le temps ». La seconde partie de l'article apportera un éclairage sur le processus de précarisation des métiers du social, nourrira une réflexion sur la contre-productivité des organisations du travail social et émettra l'hypothèse d'une prolétarisation du secteur, au sens marxiste du terme. [Présentation de l'éditeur][-]

Cette seconde partie d'article analyse la manière dont la précarisation des métiers agit sur les aspirations professionnelles des travailleurs sociaux. Les deux travaux de recherche sociologique menés amènent à une réflexion inspirée d'Ivan Illich sur la contre-productivité des organisations du travail social. De ces données de terrain et de cette réflexion émerge une hypothèse que nous argumentons : la prolétarisation du monde du travail social. [Présentation de l'éditeur][-]

Qu'est-ce que la mise en œuvre du label « Cité éducative », dit des quartiers populaires et de l'éducation ? Pour répondre à cette question, l'article s'appuie sur une recherche-évaluation menée dans une cité éducative. Cette première partie d'article s'attache à montrer que l'organisation et le fonctionnement de cette cité expriment une volonté d'encadrer de façon totale les habitants des quartiers populaires, à travers la déclinaison de cinq ordres normatifs (scolaire, éducatif, socio-spatial, marchand et étatique). Dans une seconde partie, nous nous intéresserons aux effets sur le travail enseignant et sur la façon dont les acteurs de la cité éducative reproduisent la domination culturelle. [Présentation de l'éditeur][-]

Cette seconde partie d'article poursuit l'analyse du déploiement et fonctionnement d'une "Cité éducative", label de la politique de la ville. Après avoir proposé une lecture de la cité comme système normatif visant à l'encadrement des classes populaires, nous nous attachons ici à présenter ses effets dur le métier d'enseignant et les conceptions de publics autour de l'impératif à "l'ouverture culturelle" que chaque agent de la cité appelle de ses vœux.[-]