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Cette seconde partie d'article analyse la manière dont la précarisation des métiers agit sur les aspirations professionnelles des travailleurs sociaux. Les deux travaux de recherche sociologique menés amènent à une réflexion inspirée d'Ivan Illich sur la contre-productivité des organisations du travail social. De ces données de terrain et de cette réflexion émerge une hypothèse que nous argumentons : la prolétarisation du monde du travail social. [Présentation de l'éditeur][-]

Cet ouvrage propose l'analyse d'une mutation qui a pris forme depuis une vingtaine d'années au sein du secteur social et médico-social français : celle des personnels de statut cadre, salariés par les associations qui composent ce champ d'activité. Si les fonctions d'encadrement ont historiquement été construites comme des prolongements des métiers sociaux, elles connaissent aujourd'hui une forme d'autonomisation. Une nouvelle structure managériale s'est déployée, fondée sur une dissociation entre l'encadrement opérationnel du quotidien et un management à distance préposé à la gestion de l'activité. De surcroît, bien que les cadres du social soient longtemps restés attachés à des identités relativement proches de celles des travailleurs sociaux, de nouvelles subjectivités apparaissent désormais. Cette métamorphose résulte d'un processus global de désencastrement de ce secteur, c'est-à-dire un changement radical de paradigme qui bouscule ses finalités et, par incidence, son organisation. C'est au sein de cette transformation que s'inscrit la production d'un univers en soi : celui des cadres, en cours de déconnexion vis-à-vis du travail social. [Extr. 4e de couv.][-]

Ce travail de recherche conduit par des étudiant.e.s en travail social déconstruit les représentations et permet d'identifier les raisons qui conduisent certains travailleurs sociaux à quitter les institutions traditionnelles pour exercer en libéral. Ce nouveau mode de travail s'inscrit dans un processus global de libéralisation de la société qui n'épargne pas le champ de l'intervention sociale. Cet article propose des pistes de réflexion sur l'avenir du secteur, confronté à un changement profond des pratiques. [Présentation de l'éditeur][-]

L'article soutient la nécessité des références à la clinique et aux savoirs dans la formation des travailleurs sociaux. Partant d'une approche historique du diplôme d'État d'Éducateur Spécialisé, l'auteur dénonce les risques de technocratisation des formations et des pratiques induits par les réformes 2007 et 2018. L'article s'ouvre sur un pari : celui de la formation des éducateurs à l'université, comme possibilité de relance de la dialectique clinique-savoirs et mode de subversion des logiques de compétences à l'œuvre dans les référentiels DE. [Présentation de l'éditeur][-]

Depuis des années, Le JAS publie régulièrement des articles dénonçant les effets pervers de l'excès de normes. [...] De la multiplication des textes aux injonctions contradictoires, en passant par la prolifération des interdits, l'excès de nouvelles règles menace aujourd'hui gravement notre démocratie. Il est temps de dire ça suffit et de passer à l'action avec un objectif : parvenir, par la mobilisation du plus grand nombre, à rétablir du sens et du bon sens. [Présentation de l'éditeur][-]