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- n° Hors-Série N° 35 - 41 p.
Consentement à géométrie variable. Quand les capacités de discernement et de jugement s'altèrent, quand la maladie progresse inexorablement, quand son caractère, ses attitudes sont impactés… la personne aidée va petit à petit changer. Comment écouter la voix de celles qui ne parlent plus ou qui ne parviennent pas à se faire comprendre ? Au-delà des textes législatifs, le mot consentement est sur toutes les lèvres mais peine à prendre toute sa place au quotidien. A l'heure où les services à domicile et les établissements affirment haut et fort « respecter » le choix des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer, force est de constater que les contradictions sont légion. 1001 contraintes et « bonnes » raisons font trop souvent peser la balance du côté des aidants au dépend des aidés. Qu'il est tentant de tout décider pour leur bien, pour les protéger. En toute bonne conscience. Et progressivement, en prétextant bien les connaitre, les questions ne leur seront même plus posées. Considérés comme incapables, ils sont en réalité rarement entendus… et même oubliés des échanges Face aux injonctions sécuritaires, aux difficultés quotidiennes, trouver le juste équilibre entre l'interventionnisme et la toute-puissance des professionnels et le laisser-faire et la liberté de choix n'est pas facile. Dans ce numéro spécial, professionnels de terrain et experts partagent leurs expériences et leurs convictions. [Présentation de l'éditeur]
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Consentement à géométrie variable. Quand les capacités de discernement et de jugement s'altèrent, quand la maladie progresse inexorablement, quand son caractère, ses attitudes sont impactés… la personne aidée va petit à petit changer. Comment écouter la voix de celles qui ne parlent plus ou qui ne parviennent pas à se faire comprendre ? Au-delà des textes législatifs, le mot consentement est sur toutes les lèvres mais peine à prendre toute sa ...
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CONSENTEMENT MALADIE D'ALZHEIMER CHOIX Législation RAISONNEMENT ...
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- n° Hors-Série N0° 33 - 41 p.
Ouvrir des volets, passer le balai, faire des courses, préparer un repas, accompagner une personne aux toilettes, l'aider à se lever ou se laver. Autant de missions quotidiennes réalisées par les auxiliaires de vie, sept jours sur sept et 365 jours par an. A l'heure où l'immense majorité des Français souhaite rester chez eux et où les postes manquent cruellement, il pourrait être « tentant » pour ne pas dire « normal » de recruter tous les candidats volontaires en renonçant à exiger expérience, formation et diplôme. Pour la bonne cause ? Ne pas laisser les personnes fragiles sans solution. Après tout, toutes les femmes ne savent-elles pas prendre soin des autres de «façon innée » ? Au-delà des idées reçues, grave erreur. Car la réalité est bien différente. Sur le terrain, les professionnelles du domicile enchainent les interventions auprès de personnes souffrant de maladies neurodégénératives, d'enfants atteints de troubles du spectre autistique, d'adultes en fauteuil avec des maladies chroniques invalidantes : Sclérose en plaque, Charcot, Parkinson etc... Elles sont confrontées à des troubles du comportement, à des refus de soin, de la souffrance ou encore à des imprévus qui ne figurent pas sur leur agenda millimétré comme une chute nocturne ou un décès.
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Ouvrir des volets, passer le balai, faire des courses, préparer un repas, accompagner une personne aux toilettes, l'aider à se lever ou se laver. Autant de missions quotidiennes réalisées par les auxiliaires de vie, sept jours sur sept et 365 jours par an. A l'heure où l'immense majorité des Français souhaite rester chez eux et où les postes manquent cruellement, il pourrait être « tentant » pour ne pas dire « normal » de recruter tous les ...
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PROFESSIONNALISATION AIDE A DOMICILE Care SAAD QUALIFICATION PROFESSIONNELLE ...