Pauvreté : le pari de l'« aller vers »
Santé, logement, revenu de solidarité… Aujourd'hui, en France, des millions de personnes en précarité peinent à accéder à leurs droits. Le fossé entre ces personnes et l'action publique se creuse. Parmi celles qui pourraient toucher le RSA, 34 % ne le perçoivent pas. Ce constat, partagé par le Conseil d'État et les acteurs associatifs, appelle à recréer de la proximité avec les personnes en précarité. C'est le défi de l'« aller vers ».
L'expression désigne, pour les acteurs de l'action sociale, le fait de rencontrer les plus pauvres sur leur lieu de vie : à domicile, dans la rue, dans les squats ou les bidonvilles. Rappelons qu'en France, une personne seule est considérée comme pauvre si son revenu disponible est inférieur à 1 211 euros par mois (60 % du niveau de vie médian), comme très pauvre s'il est inférieur à 807 euros par mois (40 % du niveau de vie médian) d'après le rapport 2023 du Secours catholique-Caritas France.
Les objectifs de l'« aller vers » sont donc louables : lutter contre le non-recours (p. 20), comprendre les besoins et redonner du pouvoir d'agir aux plus précaires. Qui serait contre ?[Présentation de l'éditeur]
PAUVRETESANTEAccès aux droitsACTION SOCIALESDFALLER VERSREPITINSERTION PROFESSIONNELLEONGACCES AUX SOINSNon-recoursIMMIGREHABITATARCHITECTURETRAVAIL SOCIALLIENGENS DU VOYAGETerritoirePROJET
N° : 397
Produit de presse : Développement économique du territoire ; Intervention sociale ; Education spécialisée
Profil conservation : Toujours
Priorité : Moyenne