A l'origine du langage, il y a la langue de l'autre, la langue maternelle. Comment l'enfant, à la différence de Narcisse qui se prend pour sa propre image, qui n'entend que son propre écho, pourra-t-il "prendre" la parole et dire "je" ?
Pour le tout-petit, la parole le fait "un" tout en lui permettant de se séparer, la parole crée la vie, mais parfois elle tue. Dans les lieux de soins, le thérapeute devra faire venir la mémoire de cette parole de vie; l'écoute est aussi une parole.
Alors qui parle à l'enfant, pour lui dire quoi ? Et qu'est-ce qui lui parle donc ? La langue, la voix, l'intonation, l'intention ?
Entre l'espace sonore dans lequel la mère et l'enfant n'ont pas encore besoin de mots, et l'espace-crèche où le petit pourra partager des expériences émotionnelles avec des professionnels, quel imaginaire viennent livrer ces étrangers comédiens, conteurs, musiciens ...?
Comment ces différentes paroles à l'enfant - familiales, culturelles, sociales - peuvent-elles es rencontrer pour prendre sens ? [Extr. 4ème de couv.]
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A l'origine du langage, il y a la langue de l'autre, la langue maternelle. Comment l'enfant, à la différence de Narcisse qui se prend pour sa propre image, qui n'entend que son propre écho, pourra-t-il "prendre" la parole et dire "je" ?
Pour le tout-petit, la parole le fait "un" tout en lui permettant de se séparer, la parole crée la vie, mais parfois elle tue. Dans les lieux de soins, le thérapeute devra faire venir la mémoire de cette parole ...
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