Les violences conjugales au prisme du genre
Aborder la violence au plan clinique et psychanalytique met en perspective la théorie freudienne de la pulsion de mort et de destructivité, mais l'approche psychopathologique de la violence conjugale est-elle suffisante pour aborder cliniquement cette réalité sociale ? L'amour fou, la jalousie passionnelle ne suffisent plus à légitimer la violence perpétrée au sein d'un « couple », entendu désormais comme dispositif social reconduisant les stéréotypes de genre, de la domination d'un système de normes. Qu'est-ce que l'outil d'analyse qu'est le genre fait à l'intelligibilité des violences conjugales ? Dans quelle mesure les psychologues et psychanalystes confrontés à cette réalité clinique peuvent-ils entendre la matérialité sociopolitique de ces violences ? Une pratique qui articule le psychique et le normatif est-elle possible ? Ce dialogue est-il pensable ? Il s'agit ici d'appréhender les effets subjectifs de la rencontre entre les dispositions psychiques du sujet et le dispositif social et normatif qu'est le couple. [Présentation de l'éditeur
Violence conjugaleGENRECOUPLENORME SOCIALEPULSION DE MORTPSYCHANALYSEStéréotypePOUVOIRPSYCHOPATHOLOGIE
N° : 245
Profil conservation : Toujours
Priorité : Moyenne