Des politiques publiques, des dispositifs, des associations se sont engagés dans la prévention des processus dits de « radicalisation » idéologique qui préfigureraient de potentielles violences. Mais au-delà des inquiétudes autour de la radicalisation djihadiste, les discours publics concernent aussi aujourd'hui l'émergence de nouvelles formes de radicalités, telles que le complotisme, le survivalisme ou le véganisme, perçues sous le registre de l'inquiétude et parfois de la déconsidération.
La radicalité serait-elle devenue ainsi un problème en tant que telle ? La pensée et les actes considérés ou auto-désignés comme « radicaux » méritent d'être interrogés. C'est l'objet de ce dossier, étayer une problématique de la radicalité en cherchant à saisir la complexité, voire la paradoxalité, de l'engagement et de la pensée radicale et de ses éventuels liens à la violence. [Extr. intro]

ADOLESCENCEADOLESCENTPASSAGE A L'ACTEPREVENTION SPECIALISEEVIOLENCE

N° : n° 123