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Ni breaking bad ni prison break. A qui profite le trafic de stupéfiants en détention ?

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LE SOCIOGRAPHE

2024

pp. 137-153

N'importe quel intervenant professionnel ou associatif qui accède aux coursives d'un centre pénitentiaire en France est témoin de la circulation permanente de produits stupéfiants entre détenu.e.s. Des organisations criminelles complexes sont à l'œuvre : il s'agit d'introduire la matière, la stocker, la débiter, la vendre et la distribuer. Les lieux privatifs de liberté pourraient apparaitre particulièrement dédiés à combattre ce phénomène criminel, alors même que par leur organisation et leur fonctionnement, ils permettent le développement de ce type d'activités illicites.
La responsabilité du trafic de stupéfiants en détention ne peut être attribuée aux seul.e.s détenu.e.s, car pour qu'un système perdure, il doit réguler des contraintes internes, mais aussi externes, afin de maintenir une stabilité de fonctionnement. Quatre théories explicatives de ce phénomène criminel seront mobilisées.

DROGUEDETENTIONPRISONTRAFIC DE DROGUECRIMINALITEADMINISTRATION PENITENTIAIRE

N° : 85

Profil conservation : Toujours

Priorité : Moyenne

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