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En s'appuyant sur une enquête longitudinale quantitative et qualitative (ELAP), cet article s'intéresse aux facteurs de pauvreté auxquels sont confrontés les « mineurs non accompagnés » et interroge la fin de prise en charge par l'Aide sociale à l'enfance comme moment de bascule. En revenant sur leurs parcours antérieurs marqués par un cumul de difficultés sociales et familiales, mais aussi par des violences, ainsi que sur leur arrivée sur le territoire français, il s'agira de montrer en quoi leur prise en charge est souvent considérée par ces jeunes comme un moment de répit. Toutefois, la sortie de prise en charge participe à les confronter à un retour à la pauvreté, notamment lorsque leur parcours de régularisation n'aboutit pas. [Présentation de l'éditeur][-]

En vertu de la Convention internationale relative aux droits de l'enfant, la France s'est engagée à protéger tout enfant privé de son milieu familial, sans considération de nationalité ou d'origine. Pour avoir accès à ce droit, les mineurs non accompagnés (MNA), jeunes migrants sans représentant légal sur le territoire français, doivent toutefois être sélectionnés au terme d'une procédure d'évaluation de leur minorité et de leur isolement. Ils sont alors soumis à une épreuve de crédibilité et doivent se dévoiler, se mettre à nu dans leur corps, dans leurs récits, dans leurs émotions, en restant à tout prix un enfant aux yeux de ceux qui les jugent. De l'extension de la trajectoire migratoire hasardeuse à la trajectoire administrative, tout aussi hasardeuse, apparaît la problématique du devenir mineur - condition pour sortir de l'exil. Obtenir une protection devient une série d'opérations de catégorisation et de sanctions qui sont à même de tomber à chaque étape de l'épreuve administrative. À partir d'une enquête menée de l'intérieur et au croisement de la sociologie de l'action publique et des migrations, ce livre pose cette principale question : dans ce contexte de forte incertitude, comment le jugement se construit-il et à quel prix se paye-t-il ? [Extr. 4e de couv.][-]

Ce numéro évoque l'évolution du travail social en polyvalence de secteur. Celui-ci se caractérise notamment par l'accueil inconditionnel et l'accompagnement des personnes rencontrant une ou plusieurs difficultés, et résidant sur un territoire défini. A travers ce numéro, diverses notions sont abordées telles que l'engagement, la relation d'aide, le travail en équipe, l'"aller vers"... La première partie retrace l'histoire de la polyvalence de secteur et l'adaptation des assistants de service social aux évolutions de la société. La deuxième partie s'appuie sur la parole des professionnels ayant pour certains exercé longuement en polyvalence de secteur et/ou ayan vécu les évolutions de ce service : de la décentralisation des années 1980 à la crise sanitaire des années 2020, en passant par la dématérialisation des démarches. La troisième partie présente le travail social en polyvalence de secteur comme une première expérience indispensable à la construction de l'identité professionnelle et à l'apprentissage de la multitude des dispositifs existants, mais aussi, paradoxalement comme un cadre d'intervention en perte d'attractivité.[-]

Du bord d'un monde où la société ne protège plus, des sans-abri nous parlent. Ils disent leurs subsistances, leurs peines, leurs espoirs. Nous sommes face à eux, avec eux, pour un moment, au cœur de leur nuit.
Claus Drexel nous emmène ailleurs. Dans un Paris d'apparat, baigné d'or nocturne, mais un Paris désert, comme vidé de ses habitants, de toute vie, dans le secret de la nuit.
Peu à peu, comme rescapés d'une civilisation déchue, des vies apparaissent, fragiles, précaires, qui seront sûrement balayées au prochain orage. Le Paris « carte postale » s'efface pour céder la place à ceux qui l'habitent : Jeni, Wenceclas, Christine, Pascal et les autres. (Source : 4ème de couverture)[-]

Lire un livre, écouter de la musique, aller au cinéma, flâner devant une exposition ; autant de moments qu'aimeraient vivre de nombreuses personnes empêchées par la maladie, le vieillissement ou le handicap
Sur le terrain, les initiatives se multiplient : que ce soient des associations qui proposent l'intervention à domicile d'un artiste, d'un art-thérapeute financé par une plate-forme de répit ou encore des rendez-vous culturels dédiés aux aidants
Afin que la mort sociale ne précède pas la mort biologique les pratiques devront encore évoluer.. Reste un défi majeur, celui de l'accessibilité : transport j'jusqu'au dernier kilomètre du lieu culturel, adaptation de l'activité, accompagnement personnalisé, aide au financement[-]

Avant la crise sanitaire survenue en 2020, la France recensait près de 400.000 enfants exposés aux violences conjugales. Ce chiffre n'a cessé d'augmenter, notamment à la suite des divers confinements.
S'appuyant sur une longue pratique thérapeutique, l'auteur clarifie les expériences fondamentales que peut rencontrer un enfant pris dans la tourmente conjugale et offre :
- des pistes d'accompagnement et de prise en charge thérapeutique ;
- de nombreux témoignages d'enfants ou d'adultes racontant leur enfance.
Cette seconde édition comprend trois nouveaux chapitres portant sur :
- l'essor de la violence en réponse au stress lié au contexte sociétal actuel anxiogène ;
- le sort des enfants exposés à la violence durant la crise sanitaire ;
- le lien entre l'enfant et le père violent. [Extr. 4e de couv.][-]