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Dans les années soixante et soixante-dix, une psy atypique et réputée était connue à Nice sous l'appellation énigmatique de « la psy de Garibaldi ». Mais pourquoi ce nom ? Qui était-elle, comment pratiquait-elle, d'où lui venait son aura ? Le lecteur, comme « immergé en thérapie », prend connaissance de témoignages d'hommes, de femmes, d'enfants qui ont un jour rencontré la psy de Garibaldi. Témoignages savoureux, parfois pathétiques, souvent drôles, toujours émouvants qui brossent en creux un portrait insolite de cette psy niçoise au temps de « l'enfance inadaptée ». C'est aussi la peinture de la société d'après-guerre, dans une ville de Nice animée que l'auteur nous fait revivre avec empathie…[-]

Les vêtements des enfants assistés font débat au sein de l'administration française de l'assistance durant tout le XIXème siècle et la première moitié du XXème siècle. Cet élément indispensable de la vie quotidienne concerne la santé, l'hygiène et le confort des pupilles, mais aussi leur apparence, et il peut en cela contribuer à les faire distinguer ou au contraire favoriser leur intégration. En outre, une tenu estimée convenable témoigne du zèle des nourriciers, et plus largement de l'action positive de l'Assistance publique en tant qu'institution tutélaire. On le voit, le vêtement remplit à la fois une fonction protectrice, sociale et symbolique.[-]

C'est un été en Normandie. Le narrateur est encore dans cet état de l'enfance où tout se vit intensément, où l'on ne sait pas très bien qui l'on est, où une invasion de fourmis équivaut à la déclaration d'une guerre qu'il faudra mener de toutes ses forces. Un jour, il rencontre un autre garçon sur la plage, Baptiste. Se noue entre eux une amitié d'autant plus forte qu'elle se fonde sur un déséquilibre : Baptiste a des parents parfaits, habite dans une maison parfaite. Sa famille est l'image d'un bonheur que le narrateur cherche partout, mais qui se refuse à lui. Flanqué d'une grand-mère à l'accent prononcé, et d'une tante « monstrueuse », notre narrateur rêve, imagine, se raconte des histoires, tente de surpasser la honte sociale et familiale qui le saisit face à son nouvel ami. Il entre dans une zone trouble où le sentiment d'appartenance est ambigu : vers où va, finalement, sa loyauté ? Écrit dans une langue ciselée et très sensible, Un jour ce sera vide est un roman fait de silences et de scènes lumineuses qu'on quitte avec la mélancolie des fins de vacances. Hugo Lindenberg y explore les sentiments, bons comme mauvais, qui traversent toute famille, et le poids des traumatismes de l'Histoire.[-]