- n° 46 - pp. 15-26
Sur les dix dernières années, trois rapports ont marqué la réflexion dans le champ du travail social et de la formation des travailleurs sociaux. Ils ont mobilisé de nombreux acteurs, travailleurs sociaux, décideurs politiques, personnes concernées, chercheurs pour, en différents moments, faire part de la nécessité de repenser les relations entre les organismes de formation et les grands établissements d'enseignement supérieur avec les universités, tout en intégrant, de façon plus globale, les exigences d'une réforme profonde des pratiques. Celle-ci apparaît progressivement de plus en plus évidente, à la fois pour assurer une qualité plus grande du service rendu aux personnes vulnérables, mais aussi pour garantir aux acteurs directement impliqués de conserver, parfois restaurer, le sens nécessaire à l'engagement. Ainsi, si les qualifications ont été rehaussées, des éléments indispensables à l'attractivité manquent encore qui nécessitent, au-delà des seules questions salariales, une réelle prise en compte dans les organisations, dans les pratiques managériales, dans les ressorts liés à la coopération et au partenariat. In fine, ces trois rapports nous invitent à engager une réflexion où la production de connaissances doit pouvoir prendre une place essentielle dans ce travail de refonte. [Présentation de l'éditeur]
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Sur les dix dernières années, trois rapports ont marqué la réflexion dans le champ du travail social et de la formation des travailleurs sociaux. Ils ont mobilisé de nombreux acteurs, travailleurs sociaux, décideurs politiques, personnes concernées, chercheurs pour, en différents moments, faire part de la nécessité de repenser les relations entre les organismes de formation et les grands établissements d'enseignement supérieur avec les ...
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