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L'inclusion est désormais une obligation légale et un attendu incontournable pour les institutions sociales et médico-sociales. En somme, tous les professionnels du secteur sont incités à transformer leurs pratiques, en vue de s'adapter, voire à se déterminer par rapport à cette injonction.
Elle est sans doute l'occasion de (se) questionner sur les postures professionnelles et sans doute de revoir quelque peu la définition d'une professionnalité.
Elle interroge également "en miroir" la place des personnes accompagnées ainsi que leur autodétermination et leur pouvoir d'agir.[-]

Les responsables d'association assument de nombreuses fonctions. Au plan juridique et administratif, il faut respecter les formalités légales (instituées notamment par la loi de 1901), assurer le bon fonctionnement de l'association (tenue des assemblées générales et du bureau, fichier des membres, assurances, ...).
Au niveau économique et fiscal, il faut très souvent trouver aides et financements, travailler avec un banquier, tenir une comptabilité, respecter les règles fiscales, de plus en plus précises.
Ces règles s'imposent à toutes les associations, quels que soient leur taille et leur budget.
Et même si les fonctions de responsable d'association sont assumées à titre bénévole, les dirigeants d'association qui omettraient de respecter certaines obligations peuvent voir leur responsabilité personnelle et financière engagée. [Extr. 4e de couv.][-]

A partir de deux enquêtes ethnographiques menées dans des associations d'aide alimentaire en France, cet article interroge les logiques gestionnaires qui s'y déploient. Centrée sur le Sac à Malices (SAM) et le Secours islamique France (SIF), l'analyse porte plus spécifiquement sur l'engagement et la sélectivité sociale des membres. La première partie du texte revient sur la valorisation des épiceries sociales comme une forme légitime de renouvellement de l'aide alimentaire. recourant à la gestionnarisation, les associations de nos enquêtes peuvent y voir une manière de se légitimer dans un contexte qui leur est défavorable. L'article revient ensuit sur le travail quotidien qui s'y réalise en donnant à voir comment il y est mesuré et encadré. Ce texte montre que le développement des logiques gestionnaires incite à une plus grande sélectivité sociale des membres et introduit une tension structurant entre la possibilité d'être un espace d'engagement ouvert au plus grand nombre et la norme d'utilité sociale qu'elle induit[-]

Cet ouvrage répond à des questions pratiques : comment initier une action de rue ? Avec quels partenaires ? Comment y travailler la santé somatique et la santé mentale ? Quels liens avec la problématique du logement ? Y a-t-il des publics "particuliers" : mineurs, femmes ? Comment faire avec la non-demande ? Quelles places pour les bénévoles et les travailleur-pairs ? Comment se positionner, avec quelle distance e:ou quelle proximité ? Comment s'y former, comment y former ? Des témoignages d'équipes de rue sont croisés avec les analyses et les proposions des auteurs de l'ouvrage, formateurs et praticiens expérimentés. (Extr. de la 4ème de couverture)[-]

Dans le domaine des métiers de la gérontologie comme de la gériatrie, l'écoute de l'autre est essentielle dans le soin auprès des personnes âgées mais également dans la relation avec les soignants comme avec les aidants naturels et les familles.
L'écoute est, tout à la fois, un comportement, une attitude, impliquant au niveau du sujet, une disposition et une disponibilité du corps, une attention soutenue de l'esprit, soucieuse de logique et de cohérence, stimulée, provoquée et motivée par une affectivité. Elle suppose de considérer l'autre comme distinct de soi-même, et source d'intentionnalités et de capacités. Elle participe de la construction/reconstruction d'une relation d'échange bénéfique tant pour la personne aidée que pour le professionnel impliqué qui peut ainsi valoriser sa pratique et mettre un instant de côté, les effets induits par le stress.
Comment développer et (re)valoriser l'écoute de l'autre dans le champ de la gérontologie ? Quelles en sont les conditions sociales, psychologiques, économiques ? Quels outils pour se mettre à l'écoute des professionnels eux-mêmes et prévenir ainsi les situations de désarroi ? [Extr. 4e de couv.][-]

L'Insertion par l'Activité Économique (IAE) peut parfois avoir le sentiment d'être le parent pauvre du travail social alors qu'elle joue un rôle de puissant levier d'inclusion. L'IAE manque également de reconnaissance et de lisibilité. C'est donc avec un grand plaisir que l'Association Tri participe, à l'occasion de son trentième anniversaire, à la rédaction de ce numéro des Cahiers du Travail Social qui propose un focus éclairant sur la thématique de l'Insertion par l'Activité Économique. [Présentation de l'éditeur][-]

À partir d'une recherche-action conduite dans une fédération sportive, des propositions valables dans l'ensemble du monde associatif pour éviter que les modalités concrètes de la vie associative produisent de la souffrance psychique chez certains bénévoles ou militants. Des conditions permettant aux formes de la vie associative de mieux prendre en compte l'ensemble des dimensions des personnes (affectives, relationnelles, émotionnelles) sont identifiées. [Présentation de l'éditeur][-]