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V
- n° n° 235
Dès le mois de mai 2020, à la fin du premier confinement qui a été imposé partout en France en raison de la crise sanitaire, notre équipe a été amenée à réaliser des enquêtes auprès d'un certain nombre d'acteurs qui avaient soutenu les personnes en difficulté durant cette période.
A cette occasion, nous avons rencontré des travailleurs sociaux qui avaient aidé directement des personnes accueillies dans des structures d'hébergement d'urgence mais aussi des personnes restées à la rue. Lors de ces entretiens, nous avons pu constater de quelle manière les pratiques de ces professionnels avaient pu évoluer par rapport au cadre habituel de leur intervention, mais aussi ce qu'étaient les besoins d'une frange nouvelle de leurs publics composée de personnes affectées par cet « arrêt sur image » qu'a constitué le cantonnement chez soi, la limitation de l'activité professionnelle et la suspension de toute vie sociale et collective. Par ailleurs, divers événements et une certaine agitation médiatique nous ont alerté sur ce qui avait pu se passer, durant cette parenthèse, dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (qui sont désignés aujourd'hui par le sigle QPV). En effet, à coté de gestes de solidarité et d'images d'un non-respect du confinement, certaines informations indiquaient qu'un nombre non négligeable de personnes vivant dans ces territoires peinait à survivre en raison de leur précarité mais aussi de leur isolement et de leur surexposition au virus.
Pour entrer en contact avec cette population et avec les acteurs de terrain qui pouvaient la connaitre, nous nous sommes tournés vers Profession Banlieue, le Centre de ressources de la politique de la ville de Seine-Saint-Denis avec qui nous avons tissé des liens depuis deux décennies et, par ailleurs, nous nous sommes adressés à Bénédicte Madelin, Présidente de France Médiation mais aussi ancienne directrice de Profession Banlieue. Celle-ci nous a orienté vers l'association « Interm'Aide » qui emploie des médiatrices à Creil. Pour nous donner à voir ce qu'avait recouvert la crise sanitaire sur ce secteur et ce qu'avaient été les problèmes rencontrés par les professionnelles de cette association, elle nous a communiqué le journal de bord qu'avaient tenu celles-ci durant les 10 semaines du premier confinement.
C'est ce document, principalement, que nous proposons à l'attention des lecteurs de ce numéro de Recherche sociale. Ces comptes rendus rédigés « à chaud » et destinés à un usage interne à l'origine, nous ont paru particulièrement intéressants et dignes d'être diffusés et ce, pour plusieurs raisons. [Présentation de l'éditeur][-]
Dès le mois de mai 2020, à la fin du premier confinement qui a été imposé partout en France en raison de la crise sanitaire, notre équipe a été amenée à réaliser des enquêtes auprès d'un certain nombre d'acteurs qui avaient soutenu les personnes en difficulté durant cette période.
A cette occasion, nous avons rencontré des travailleurs sociaux qui avaient aidé directement des personnes accueillies dans des structures d'hébergement d'urgence mais ...[+]

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