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Mon mémoire explore les limites professionnelles et éthiques de l'intervention de l'éducateur spécialisé auprès des adolescents âgés de 16 à 25 ans dépendants au crack. J'examine le fait de savoir pourquoi il est crucial pour les éducateurs spécialisés d'améliorer la coordination et la collaboration entre les professionnels de la santé et de l'éducation spécialisée dans le domaine de l'addictologie. En m'appuyant sur la situation d'Anna, une situation d'une jeune de 19 ans dépendante au crack depuis l'âge de 14 ans, qui m'a interpellé du fait que ce n'est pas dans mes habitudes de travailler avec ce type de problématique. De par mes analyses d'enquête de terrain, concernant mes deux questionnaires, l'un orienté vers les professionnels éducatifs et l'autre vers les professionnels de santé et/ou addictologie, je mets en lumière les difficultés rencontrées par les éducateurs spécialisés dans la prise en charge de cette population vulnérable, notamment en termes de coordination des soins et de collaboration interprofessionnelle.
Dans ma conclusion, je souligne l'importance de renforcer ces liens pour offrir un soutien efficace et global aux adolescents dépendants au crack, tout en respectant les principes éthiques et professionnels fondamentaux.[-]

Selon l'article 425 du Code civil : "Toute personne dans l'impossibilité de pourvoir seule à ses intérêts en raison d'une altération, médicalement constatée, soit de ses facultés mentales, soit de ses facultés corporelles de nature à empêcher l'expression de sa volonté peut bénéficier d'une mesure de protection juridique...". [...]
Les assistants de service social et les mandataires judiciaires à la protection des majeurs travaillent régulièrement ensemble auprès des mêmes personnes. [...] En raison de l'absence de cadre juridique quant à l'articulation de leurs fonctions respectives, les représentations autour de l'exercice de la profession de chacun ainsi que le chevauchement de leurs compétences conduisent trop souvent à des difficultés à travailler ensemble, au détriment des personnes. [...] "Travailler ensemble" peut alors s'avérer difficile, parfois même impossible, ce qui laisse les personnes concernées en situation de mal-accompagnement ou même de non-accompagnement, au milieu du gué. [Présentation de l'éditeur][-]

La question du consentement s'invite dans notre quotidien, de nos relations amoureuse à l'utilisation des systèmes numériques qui requiert inlassablement notre accord. Pourtant, si le mot est courant, la chose est tout sauf simple. L'actualité nous rappelle que le consentement n'es pas simplement psychologique mais aussi social et politique. Du zèle à la servitude volontaire, de l'accommodation à la résistance passive, les modalités du consentement collectif en situation contrainte ne cessent de questionner. Il se dit et ne se dit pas, s'exprime ou se tait est explicite ou tacite, se pense ou reste dans l'impensé. Consentir, c'es aussi sentir ensemble[-]

Ce numéro évoque l'évolution du travail social en polyvalence de secteur. Celui-ci se caractérise notamment par l'accueil inconditionnel et l'accompagnement des personnes rencontrant une ou plusieurs difficultés, et résidant sur un territoire défini. A travers ce numéro, diverses notions sont abordées telles que l'engagement, la relation d'aide, le travail en équipe, l'"aller vers"... La première partie retrace l'histoire de la polyvalence de secteur et l'adaptation des assistants de service social aux évolutions de la société. La deuxième partie s'appuie sur la parole des professionnels ayant pour certains exercé longuement en polyvalence de secteur et/ou ayan vécu les évolutions de ce service : de la décentralisation des années 1980 à la crise sanitaire des années 2020, en passant par la dématérialisation des démarches. La troisième partie présente le travail social en polyvalence de secteur comme une première expérience indispensable à la construction de l'identité professionnelle et à l'apprentissage de la multitude des dispositifs existants, mais aussi, paradoxalement comme un cadre d'intervention en perte d'attractivité.[-]

Sommaire du dossier :
- Intermèdes institutionnels et lieux de paroles plurielles
I. Dans les coulisses
- Prendre soin des équipes. Retour sur expériences d'un clinicien en APP en crèche et unité d'enseignement maternelle autisme.
- De la critique des pratiques vers une pratique critique. Retour sur trois décennies d'une expérience de l'APP dans la formation des professions sociales.
- L'analyse des pratiques professionnelles sous transfert.
II. Sur la scène (ou scènes et mise en scène)
- Se mettre autour d'une table pour se "mettre à table". L'analyse de pratiques professionnelles comme une fonction vitale de l'institution ?
- De l'analyse de la pratique professionnelle au praticien réflexif.
- En quête de sens en analyse es pratiques. L'envers du décor d'un dispositif.
3/ Jeux et tensions
- Cadre déontologique et éthique pour un dispositif d'intervision d'analyse de pratique professionnelle.
- L'analyse de la pratique comme contrepoint et contrepoids à une approche normative.
4/ Scénarios et enjeux (en ligne)
- Analyse institutionnelle des pratiques dans une perspective de recherche en master 2 de travail social.
- Déployer une posture de direction incarnée et responsable. La force socialisatrice d'une formation articulant outils réflexifs et outils de gestion.
- La "démocratisation" de l'analyse de la pratique professionnelle comme symptôme de l'hypermodernité.
- Mettre en place un groupe de l'APP. De l'analyse de la demande à la négociation du dispositif.
- Analyser la pratique en groupe. De la situation complexe à l'organisation du monde social.[-]

Retranscrire le récit de vie d'une personne en demande d'asile est une lourde responsabilité : le statut de réfugié, ses conditions de vie et sa vie même en dépendent. Cet acte d'écriture suppose des choix parmi les trajectoires de l'exil qu'il convient de retracer, et de multiples microdécisions qui, en plus de leur portée stratégique pour convaincre les autorités institutionnelles, présentent une dimension éthique fondamentale.
Le propos s'efforce ici d'approcher le problème de l'écriture du récit oral de la vie d'autrui, sous l'angle éthique. Il s'agit d'identifier les principaux préjugés qui empêchent l'accès à toute pensée de l'altérité, et de proposer des règles élémentaires de l'attitude d'ouverture interculturelle nécessaires à la rédaction d'un récit de vie. Ces règles générales seront déclinées à partir d'un cas particulier de récit de vie d'une personne de l'Océan Indien.
C'est de l'éthique du soin de la relation interculturelle, dont il s'agit alors dans la trace écrite du dit de l'identité narrative. A partir de difficultés propres au récit de vie, le propos du présent article tente de dégager quelques linéaments pour des règles déontologiques de la rédaction du récit de vie en situation interculturelle. [Présentation de l'éditeur][-]