Documents FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE 27 résultats

Puisque l'heure est aux vœux, formulons-en un : que les propositions contenues dans le dernier Livre blanc soient mises en place. Pour vous prouver que ça n'a rien d'utopique, nous nous sommes projetés en 2034 à travers l'histoire de deux travailleurs sociaux, Saïdou et Inès. Pas vraiment une fiction, juste une extrapolation à partir des principales recommandations dudit rapport. Bonne nouvelle pour le secteur : les salaires augmentent et il y a désormais plus de postulants à un poste que d'offres, les hommes se bousculent au portillon des métiers du lien, le pouvoir d'agir atteint des sommets, les migrants sont accueillis par Préférence internationale, les séries sur le travail social cartonnent en streaming, la bureaucratie diminue et les professionnels ont du temps pour l'accompagnement, la protection de l'enfance est grande cause nationale ad vitam aeternam. Vous ne rêvez pas, rendez-vous dans dix ans ! Et si on ment… [Présentation de l'éditeur][-]

Au cœur des stratégies de recrutement, de formation continue et de management participatif – déterminantes pour un accueil des tout-petits réussi s'appuyant sur une réglementation bien définie –, la diversité des compétences et la focalisation sur la motivation s'avèrent essentielles car elles sont susceptibles de convertir les défis en autant d'occasions d'exceller. Afin de donner une direction nouvelle et vivifiante à la gestion des ressources humaines déployée au sein des structures d'accueil du jeune enfant, il est possible d'instaurer un management ouvert, attentif et respectueux de la richesse des profils professionnels et des besoins variés des tout-petits.[-]

Ouvrir des volets, passer le balai, faire des courses, préparer un repas, accompagner une personne aux toilettes, l'aider à se lever ou se laver. Autant de missions quotidiennes réalisées par les auxiliaires de vie, sept jours sur sept et 365 jours par an. A l'heure où l'immense majorité des Français souhaite rester chez eux et où les postes manquent cruellement, il pourrait être « tentant » pour ne pas dire « normal » de recruter tous les candidats volontaires en renonçant à exiger expérience, formation et diplôme. Pour la bonne cause ? Ne pas laisser les personnes fragiles sans solution. Après tout, toutes les femmes ne savent-elles pas prendre soin des autres de «façon innée » ? Au-delà des idées reçues, grave erreur. Car la réalité est bien différente. Sur le terrain, les professionnelles du domicile enchainent les interventions auprès de personnes souffrant de maladies neurodégénératives, d'enfants atteints de troubles du spectre autistique, d'adultes en fauteuil avec des maladies chroniques invalidantes : Sclérose en plaque, Charcot, Parkinson etc... Elles sont confrontées à des troubles du comportement, à des refus de soin, de la souffrance ou encore à des imprévus qui ne figurent pas sur leur agenda millimétré comme une chute nocturne ou un décès.[-]

Depuis quelques années, le gouvernement se focalise sur la formation continue des professionnels de la petite enfance, le but étant de proposer un accueil de meilleure qualité et, par là même, de réduire les inégalité sociales. Si augmenter la durée des séances d'analyse de pratiques professionnelles ou le nombre de formations obligatoires est une bonne idée, comment l'appliquer ? Les gestionnaires vont-ils devoir fermer les structures pour pouvoir mettre en place des moments d'échanges entre professionnels ou des temps de formation ? La situation se révèle bien compliquée.[-]

La formation des adultes a toujours considéré l'expérience et la recherche comme étant deux voies complémentaires de développement : l'expérience est à la fois transformation d'activités et transformation de sujets-en-activité ; sa verbalisation est à la fois communication à autrui et communication à soi. Soucieuse de rendre service aux professionnels de la formation en leur fournissant des instruments de pensée critique de leurs pratiques et de leurs contextes, Éducation permanente a choisi de consacrer son dernier numéro aux aspects épistémologiques, méthodologiques, sociaux et techniques, du couplage action-recherche dans la construction de soi. Les contributions sont issues de la Biennale internationale de l'éducation, de la formation et des pratiques professionnelles qui s'est tenue en septembre 2023. On y retrouve les conférences de deux prestigieux invités : Jean-Claude Kaufmann et François Laplantine. [Présentation de l'éditeur][-]

Différentes visions de la formation s'affrontent, pour venir se polariser autour d'un double enjeu : la formation doit-elle servir l'économie et l'emploi ou les individus et leur émancipation ? Sur le principe, on pourrait espérer ces objectifs conciliables. Mais la réponse demande de s'interroger su qui finance la formation, pour qui et pourquoi… Apparaît alors un débat d'idées fluctuant qui est le fruit des évolutions de l'histoire autant que des revirements des contextes politiques et économiques. On le retrouve exacerbé aujourd'hui, alors que la formation est appelée à réponde aux injonctions de plein emploi et d'adaptation aux transitions écologique et numérique.[-]

SOMMAIRE
- Le travail social en mutation / Philippe Ropers
- Co-construire un cours dans la formation en travail social / Carole Le Floch et Sibylle Schweier
- Etudiants en travail social :comment vivent-ils leurs formation ? / Maude Chantepy et Mathieu Bacquart
- Formation, travail social et numérique : le péril des professionnels "sans contact" / Yann Regard
- Régions et travail social, interagir pour la solidarité de demain / Francine Chopard
- Dix ans de construction des diplômes du travail social. Quels jeux d'acteurs ? / Manuel Pélissié
- Les formations sociales renouvelées, adaptées et adaptables / Béatrice Muller
- Les défis du développement de la recherche et du lien entre recherche et formation dans les écoles de formation en travail social / Claire Heijboer
- La discipline sciences humaines et sociales-travail social en France / Emmanuel Joavelin
- Un Doctorate Social Word (DSW) à la française ? / Jean-Marie Bataille[-]

Le 5 avril 2017, François Taddei a remis à la ministre de l'Éducation un rapport intitulé Vers une société apprenante. Recherche et développement de l'éducation tout au long de la vie. Coécrit avec Catherine Becchetti-Bizot et Guillaume Houzel, ce rapport a été l'occasion de rencontres très fertiles entre le monde de l'éducation et celui de l'entreprise, en France et à l'international. Ses recommandations ont été élaborées dans la collégialité et cette contribution corédigée par François Taddei et l'une des contributrices, Bénédicte Tilloy (ex-DRH de SNCF Réseau) en est un prolongement. Il illustre la nécessité d'établir des proximités systémiques entre le monde de l'éducation et celui de l'entreprise. Il met
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particulièrement en avant l'urgence à organiser concrètement toutes les connexions utiles entre ces deux univers si l'on veut bien préparer nos concitoyens à la civilisation numérique. [...] [Présentation de l'éditeur][-]