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Cet article traite de l'impact des échanges internationaux, de la fin du XIXe à la fin du XXe siècle, sur la construction de l'identité professionnelle des assistantes sociales en France. Après une première période allant de la fin des années 1880 à 1918, les échanges internationaux se structurent autour des conférences internationales et des associations internationales de service social. Après l'interruption de la Seconde Guerre Mondiale, les échanges, au sein desquels l'ANAS est très active, existent à nouveau, notamment grâce aux séminaires de l'ONU pour le service social. [Présentation de l'éditeur][-]

Les assistantes de service social françaises furent des pionnières dans les échanges internationaux relatifs à leur profession. Ce numéro témoigne des liens noués avec des collègues d'autres horizons, des liens qui sont encore forts en 2024. Il met en évidence l'intérêt de ces échanges aussi bien dans la connaissance des méthode d'intervention face à certaines problématiques que dans l'approche éthique de notre travail. Trois parties constituent ce dossier.
La première partie présente les acteurs internationaux passés et présents, la place de l'Association nationale des assistants de service social (ANAS), ainsi que le rôle de la Fédération internationale des travailleur sociaux (FITS ou International Fédération of Social Workers, IFSW, en anglais), en particulier dans la région Europe
La deuxième partie porte plus spécifiquement le travail social dans 5 pays : l'Italie, le japon, la Suisse, Le Royaume-Uni et les Etats-Unis. La méthodologie du travail social est commune, mais l'utilisation en es différente selon les pays.
Quant à la troisième partie, elle regroupe des réflexions concernant des situations spécifique, comme le service social scolaire au Sénégal, le travail avec la population issue de l'immigration au Canada, le travail social en Arménie face à de très graves conflits, ainsi que la prise en compte des question éthiques dans la formation initiale.[-]

La montée en puissance du numérique (la nouvelle révolution depuis la révolution industrielle du XIXème siècle) bouleversa les pratiques et questionne les éducateur-rices et les professionnel-les de première ligne sur le sens de leurs actions, voire leur éthique de conviction. En effet, l'accompagnement social et éducati est percuté par l'irruption du numérique. Les professionel-les s'interrogent sur la place, les limites de leur intervention, le respect de l'intimité des personnes. Il est donc central de leur donner la parole sur cette nouvelle manière d'accompagner qui questionne, au-delà du respect de la vie privée, parfois aussi du côté de la présence/absence. L'épreuve de la crise sanitaire est venue là encore nous interpeller : peut-on accompagner si on n'est pas en présence ? La rencontre peut-elle se faire quand on est à distance ? Quel est le rapport des uns et des autres vis-à-vis du numérique ?[-]

La demande d'accueil et d'écoute des sujets confrontés à la précarité et à l'exclusion n'implique pas la quête d'un espace de parole. Élaborer avec la personne les circonstances qui lui seront accessibles, c'est lui donner la liberté de se taire ou de communiquer. La médiation créatrice permet de dédramatiser ce qui est rangé du côté d'une inadaptation, pour trouver des voies de réalisation et une temporalité adaptées à ce que la personne peut soutenir et développer là où elle en est.[-]

La communication entre les parents et les professionnels de l'accueil des jeunes enfants s'établit souvent sous le mode des transmissions quotidiennes, généralement organisées par le lieu d'accueil et largement stéréotypées. Les soins au tout-petit, ses rythmes biologiques ainsi que quelques anecdotes font habituellement partie de ces transmissions, qui s'appuient sur l'idée de l'existence d'une continuité de soins et de vie entre la maison et le lieu d'accueil. Mais, de fait, cela transforme l'enfant en objet témoin du relais mis en place entre les uns et les autres en oubliant sa place de sujet. [Présentation de l'éditeur][-]

Dès leur plus jeune âge, les tout-petits participent aux fêtes de famille. [...] Mais quelle est leur place dans cet environnement et cette ambiance ? [...] Les auteurs de ce dossier ont veillé à proposer des apports sur le sens de la fête pour le jeune enfant, sur le pourquoi et le comment les professionnels de la petite enfance la mettent en scène, mais aussi des idées de projets pour changer de l'habituel temps festif et ritualisé. [Présentation de l'éditeur][-]